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28 juin 2014
Les hommes et la cosmétique bio
Le rapport des hommes à la cosmétique a souvent été commenté, analysé, décrypté,... mais ce qui est certain c'est qu'il ne cesse d'évoluer ! C'est ce que je souhaitais discuter avec vous à travers cet article pour lequel je revêts à la fois mon costume de créateur d'Ecocentric, mon costume d'homme et mon costume d'utilisateur de produits cosmétiques bio pour homme comme 66°30, World Wild Men ou John Masters Organics.
Il est depuis longtemps fini le temps où les homme se satisfaisaient d'un déodorant, d'un gel douche tant que le flacon n'était pas rose et d'un après-rasage en lotion ou d'une crème Nivea pour les plus attentifs à leur peau. La preuve la plus visible, budget de publicité oblige, c'est le développement de marques comme L'Oréal Men Expert qui comportent aujourd'hui des gammes complètes de soins spécifiquement adressés aux hommes.
Mais parallèlement à ça on voit des marques purement masculines comme Nickel ne pas se développer comme on aurait pu l'attendre de la part d'un pionnier du secteur de la cosmétique pour homme. Existerait-il une différence entre la réalité et le ressenti du marché ? Les hommes seraient-il plus timides avec la cosmétique qu'on ne l'imagine ?
Sans tomber dans les excès tel que le maquillage pour homme imaginé par Jean-Paul Gaultier il semble que les hommes sont aujourd'hui complètement décomplexés avec le fait de prendre soin d'eux. Le virus a déjà atteint les cheveux : les hommes et leur coiffure tout un roman - sans oublier le traumatisme de la chute des cheveux. Et c'est assez naturellement que le visage a suivi. On est certes encore loin des habitudes des hommes asiatiques (qui consomment presque plus de produit de beauté que les femmes !) mais les choses changent.
D'abord les jeunes hommes de ma génération ont découvert les gels nettoyants visage au moment de l'adolescence avec l'arrivée des produits spécifiques peau à problèmes que nous adolescents nous faisions discrètement acheter à maman pour être le moins boutonneux à l'école. Puis les hormones assagies nous avons gardé certains réflexes et petit à petit nous avons construit notre propre rituel de soin pour homme.
Plus simple, il se concentre sur l'essentiel : nettoyer, hydrater et lutter contre les petites imperfections et points noirs. Ces petits gestes sont aujourd'hui une évidence pour une forte proportion des hommes de 35 ans ou moins. Et c'est cette génération n'ayant pas forcément encore atteint le pouvoir d'achat suffisant qui fera demain le bonheur des marques pour homme comme Nickel ou les lignes spécifiques (Clarins Men, etc.).
Et c'est aussi cette génération qui a vu grandir les questions d'écologie, de santé publique liés aux produits de consommation de masse pas toujours sans dangers. C'est donc assez logiquement que je pense que les hommes devraient aussi sauter la case Crème au pétrole et aux parabens et faire le choix immédiat de produits plus sains pour leur corps et la planète. Bref si les hommes sont logiques (je ne suis pas sûr...) et en phase avec leur époque il devraient donc en masse adopter les produits de cosmétique bio !
Et ce n'est peut-être pas par hasard si Nickel avait lancé en 2010 une gamme de soins certifiés bio (et au passage mixte pour essayer de recruter quelques clientes) même si mon avis était plus que partagé sur ces produits (Voir l'article sur Nickel Bio). Chez Ecocentric on a choisi volontairement de ne sélectionner que la crème des crèmes bio pour homme avec principalement 66°30, Zvonko et World Wild Men même si bien entendu de nombreuses autres marques sont mixtes. Mais l'homme reste en dehors de leurs préoccupations comme on le voit avec le faible nombre de produits dédiés exclusivement à l'homme chez John Masters Organics (qui par contre touche vraiment les hommes au niveau capillaire) ou REN par exemple.
Ce ne sont ici que des hypothèses et des questions ouvertes et seul l'avenir nous le dira. Avez-vous un idée tranchée sur le rapport de l'homme au soin et l'avenir de la cosmétique bio pour homme ?
9 décembre 2013
Jeu concours Calendrier de l'Avent : gagnez 1 soin hydratant Cycle Jour 66°30
Aujourd'hui 10 décembre, le calendrier de l'Avent Ecocentric vous propose de gagner le Soin hydratant bio pour homme Cycle Jour de 66°30.
Ce produit « tout en un » fait le bonheur de la peau masculine qui y trouvera tout ce qu'il faut pour faire le plein de vitamines, d'énergie et de vitalité.
A la fois matifiant, protecteur, cicatrisant, hydratant, apaisant, anti-feu du rasoir, anti-rides... le Cycle jour de 66°30 répond à tous les besoins et toutes les exigences des hommes modernes.
Sa texture fluide et légère, son parfum discret mais irrésistiblement masculin, son action anti-brillance, on voit que c'est un homme qui est derrière la marque de cosmétique bio pour homme 66°30 et ce soin couteau suisse qui deviendra vite un indispensable de Monsieur.
Pour tenter de le gagner, une seule adresse : www.ecocentric.fr
Sa texture fluide et légère, son parfum discret mais irrésistiblement masculin, son action anti-brillance, on voit que c'est un homme qui est derrière la marque de cosmétique bio pour homme 66°30 et ce soin couteau suisse qui deviendra vite un indispensable de Monsieur.
Pour tenter de le gagner, une seule adresse : www.ecocentric.fr
21 février 2011
Le luxe bio en questions
L’information parle d’elle-même : l’édition 2011 du salon 1.618 est annulée (1.618 est le premier salon dédié au luxe durable qui a vu le jour en 2009 au Palais de Tokyo à Paris). Il est vrai que si la première édition avait été un franc succès, l’épisode suivant avait eu plus de mal à convaincre.
Problème de formule ? Problème de positionnement ? Problème d’offre ?
Il faut dire que le salon n’était pas forcément lisible pour un public non averti. Du design de poubelle de tri à un concept d’hôtel écologique, d’un roadster électrique à des bijoux en or éthique, de la mode à la cosmétique bio, l’ambition était de couvrir l’ensemble des domaines de « l’écologie premium ».
Un projet ambitieux ne regroupant pourtant qu’une poignée d’exposants sans grand nom pouvant servir de locomotive à l’ensemble. La sélection rigoureuse avait beau regrouper des marques pointues comme Absolution et Iroisie en cosmétique bio ou Commuun et Valentine Gauthier en mode bio, celles-ci n’ont encore qu’une notoriété relative pour le grand public.
Or un salon ne peut se construire qu’en comptant sur 2 publics bien distincts:
- les professionnels acheteurs qui viennent rencontrer, découvrir, tester, acheter
- les particuliers qui viennent s’amuser, comprendre, toucher, sentir, goûter
Mais 1.618 n’avait pas la taille critique pour attirer les professionnels et n’était certainement pas assez « packagé » pour les particuliers. Cette belle initiative avait cependant le mérite d’exister et il est certes facile pour moi aujourd’hui de relever les détails qui ont pu précipiter l’annulation de l’édition 2011 du salon 1.618.
Là où je veux en venir c'est à la question sous-jacente et centrale qui se pose et qui reste la légitimité et l’avenir du thème en lui-même : le luxe durable.
Il est assez largement accepté aujourd’hui que ces 2 concepts présentés un temps comme incompatibles forment une association logique et, je l’espère, bientôt indissociable. Je ne reviendrai pas aujourd’hui sur les doutes et les questions qui se posent et je vous demande donc, convaincu ou non, de bien vouloir partir du principe que la notion de luxe durable fait sens pour le reste de votre lecture.
Toute logique qu’elle puisse paraître, l’association du bio et du luxe ne semble cependant pas systématiquement convaincre d’un point de vue commercial : l’aventure Care de Stella McCartney en cosmétique bio de luxe a certainement refroidit PPR et dissuadé les autres grands noms du luxe de se lancer dans cette voie avant un moment. Le Bon Marché, temple du luxe parisien, a annoncé la prochaine fermeture de son rayon dédié à la cosmétique naturelle et la Beauty Room du Printemps peine à convaincre (en terme de vente sonnantes et trébuchantes au m², seul critère valable pour ces enseignes). Alors que les produits certifiés bio envahissent les linéaires des supermarchés, les initiatives des acteurs du luxe ne sont pas légion et restent timides.
Stella McCartney
Alors que se passe-t-il ? Les consommateurs à fort pouvoir d’achat se foutent-ils tous de leur santé et de celle de la planète ? Les grandes maisons sont-elles confrontées à des difficultés techniques insurmontables pour « greeniser » leurs produits ? Est-ce que je suis le seul à encore y croire ?
Les causes sont à mon avis multiples :
- Un problème marketing manifeste
Pour simplifier, on peut considérer que l’achat d’un produit de luxe est motivé par le plaisir. Le plaisir d’être, d’avoir, d’offrir ou de paraître.
Or la communication des produits bio de grande consommation est encore aujourd’hui principalement fondée sur la peur : peur d’un environnement irrémédiablement souillé ou peur d’effets néfastes sur la santé. La mode des « sans »en cosmétique bio (sans parabène, sans huile minérale, sans conservateurs, etc.) en est l’exemple le plus parlant.
La démarche consiste donc à vendre un produit en indiquant ce qu’il n’est pas. Il est défini par la négative et on amène le consommateur à choisir le produit certifié bio par opposition à un autre et non pas pour ce qu’il est en lui-même. Le caractère bio devient ainsi l’unique argument de vente. Or l’achat d’un produit de beauté n’est-il pas avant tout dicté par la recherche d’un effet cosmétique ? Le choix final repose donc avant tout sur une promesse d’efficacité et non une garantie d’innocuité…
Réflexe naturel, le consommateur de produits de luxe, exposé lui-aussi à cette communication de masse, complète alors la liste par lui-même: sans efficacité, sans actifs, sans parfum agréable, sans plaisir… et donc sans intérêt !
Les marques et les annonceurs ne sont pas les seuls fautifs : la presse et les journalistes le sont également. En isolant les produits bio pendant des années dans les pages de leurs magazines, ils ont de fait créé une frontière dans l’esprit du consommateur. Cette ségrégation induit l’obligation inconsciente de faire un choix : je consomme du bio ou je n’en consomme pas.
Autre effet secondaire : un phénomène d’amalgame pour le consommateur qui fait que la moindre déception conduit à remettre en question les produits bio dans leur ensemble. En règle générale, si l’achat d’un produit vous déçoit vous tirez un trait sur la marque, quand un produit bio vous déçoit vous tirez un trait sur le bio…
Heureusement la donne a changé et les produits bio ont acquis leurs lettres de noblesse en apparaissant en dehors des « pages vertes » aux côtés des autres produits comme il se doit et aurait dû toujours être.
- Un contexte peu propice
Il ne faut également pas oublier que la crise a donné des sueurs froides à de nombreux acteurs du luxe, les plus fragiles ayant vacillé (l’Italie a été plus touchée que les groupes français). Il n’est donc pas illogique de constater une certaine aversion au risque des principaux acteurs pour qui défricher le marché du luxe bio n’est pas un chemin dépourvu d’embûches.
Il ne faut également pas oublier que tous leurs yeux sont tournés vers les nouveaux Eldorados du luxe, Chine en tête. Qui oserait prétendre que l’argument écologique soit un facteur de succès sur ces marchés à la consommation de luxe encore peu mature ? Et si les ventes de luxe en Europe se maintiennent, une récente étude a révélé qu’entre 30-40% des produits de luxe achetés en Europe le sont par les touristes venus d’Asie (Japon compris). Est-ce que cela signifie pour autant que le luxe bio ne pourra exister que lorsque les notions d’écologie et de développement durables se seront imposées sur la planète entière ? Pas nécessairement… et il n’est pas non plus impossible que la conscience écologique naisse et se développe à grand train dans ces sociétés qui évoluent très rapidement.
Kami Organic
- Une évolution non dénuée de risques
Le plus gros obstacle au développement du luxe bio reste selon moi la protection des positions acquises par les marques. La première maison de luxe de premier plan (j’entends par là les Chanel, Louis Vuitton, Dior, Hermès, Gucci et consorts) qui se lancera réellement, correctement (mais je leur fais confiance pour cela) et « en grand » dans le bio va irrémédiablement légitimer le luxe durable et obliger plus ou moins ses concurrents à le suivre sur cette voie.
Mais qui aurait intérêt à légitimer le luxe bio ? Quand on s’appelle Chanel et que l’on est assis sur la rente incroyable du Chanel N°5, sur le podium des meilleures ventes de parfum depuis des décennies, pourquoi aller légitimer la parfumerie bio au risque de reléguer son best-seller au rayon des vieilleries ? Quand on s’appelle Louis Vuitton et que sa toile Monogramme (du plastique…) est reconnue dans le monde entier, pourquoi se séparer de ce produit icône ? Quand on s’appelle Hermès et que ses cuirs sont reconnus comme les plus beaux au monde, pourquoi renoncer à ce savoir-faire en adoptant un procédé de tannerie végétale aux résultats imparfaits ? La liste des « conflits d’intérêt » est sans fin.
La démarche est plus aisée lorsque l’on part d’une page blanche, à l’image de Stella McCartney et sa ligne de soins bio Care lancée en 2006, mais beaucoup plus complexe quand il s’agit de se réinventer et s’attaquer inconsciemment aux produits qui sont à la source du succès (et de la rentabilité) de sa marque. Lancer une gamme bio apparaît en effet inévitablement comme une remise en cause de l’innocuité des autres produits, persévérer dans le non bio aujourd’hui revient au contraire à clamer qu’ils sont irréprochables et parfaitement « safe » pour l’environnement et le consommateur.
Mais la reconversion du luxe n’est pas non plus totalement impossible. Et le premier qui bouge risque de prendre une avance considérable en construisant la légitimité et les positions qui assureront son succès et de belles rentes à l’avenir. Ces mêmes bastions que tous essayent de protéger aujourd’hui. Alors mettre du charbon dans la locomotive du changement ou risquer de laisser passer le train ? Le dilemme du prisonnier façon direction marketing…
Mais les solutions pour préparer l’avenir sans prendre de risque existent. Et la plus simple est certainement d’acquérir des jeunes marques prometteuses qui assurent l’accès à un savoir-faire, un réseau de partenaires et une position de choix sur un marché en devenir. LVMH a ainsi commencé à placer ses billes en investissant par exemple dans la maison Edun, marque de mode bio anglaise créée par Bono et sa femme.
Edun
Alors quel avenir pour le luxe durable ?
Les principaux acteurs du luxe bio sont encore en majorité des marques de niche qui travaillent d’arrache-pied pour construire leur image et leur légitimité sur le marché du luxe. Qu’elles s’appellent Patyka, Kami Organic (anciennement filiale de Kenzo), 2moss, Valentine Gauthier, Honoré des Prés ou 66°30, ces marques prouvent qu’un luxe bio et durable, authentique et chic, raffiné et légitime est possible. Merci à eux et je pense qu'elles méritent d’avoir leur place au Panthéon des grandes maisons de demain.
Libellés :
2moss,
66°30,
Absolution,
Edun,
Honoré des Prés,
Iroisie,
Kami Organic,
Luxe,
Patyka,
Valentine Gauthier
5 novembre 2010
Interview : Didier Arthaud , créateur de la marque de cosmétique bio pour homme 66°30
Il est de ces gestes qui deviennent une évidence, un besoin, une envie, un plaisir. Utiliser les soins 66°30 sont devenus de ceux-là pour moi.
Les déséquilibres alimentaires (tous les adeptes du sweet taste me comprendront), le rasage, le stress, la pollution & le manque de sommeil sont les pires ennemis de l'homme urbain moderne. Et j'ai la malchance (la chance ?) d'être de ceux-là.
L'équation est sans appel : teint livide, cernes, traits tirés, mauvaise mine = bien-être, confiance en soi et potentiel de séduction en berne...
C'est en cherchant une solution à ces problèmes, avec bien entendu l'objectif d'être le plus bio possible (quel homme n'a pas envie d'être le plus bio possible ? Facile... ) que j'ai découvert la marque de cosmétique bio pour homme 66°30.
Une gamme courte, simple, évidente et orientée solutions et résultats avec jusqu'à 80% d'ingrédients certifiés bio, bref une marque faite pour moi. Je dirais même pour n'importe quel homme non ?
Je vous propose donc de la découvrir aux côté de Didier Arthaud, son créateur, qui a gentiment accepté de se soumettre à l'exercice de l'interview ecocentric.
Bonjour Didier, merci d’avoir accepté de répondre à mes questions. Pour ceux (et celles…) qui ne connaissent pas encore 66°30, pourriez-vous nous présenter votre marque ?
66°30 est une jeune marque française innovante de produits cosmétiques bio particulièrement dédiée aux hommes pour répondre à l’essentiel des besoins quotidiens de leur peau :
purifier, hydrater, nourrir, protéger, régénérer et apaiser
Les soins pour homme ont connu un essor incroyable ces dernières années mais, avec 66°30, vous avez été l’un des précurseurs de la cosmétique bio pour homme.
Est-ce que l’homme d’aujourd’hui est sensible au contenu des soins qu’il utilise au quotidien ?
Le monde dans lequel nous vivons est chaque jour plus dur, plus exigeant (il laisse d’ailleurs de plus en plus de personnes sur le bord de la « route »). Dans cet environnement souvent hostile, parfois agressif et violent, chacun de nous sent le besoin de se recentrer sur des choses essentielles.
Or, prendre soin de soi, est une expression qu’il convient de remettre au goût du jour.
Pas dans une démarche purement égoïste telle qu’on a pu le vivre dans les années 80 ou 90 mais beaucoup plus dans une démarche d’équilibre personnel indispensable, justement, pour pouvoir mieux vivre avec soi-même et avec les autres.
Je suis convaincu que l’homme d’aujourd’hui se laisse de moins en moins berner par les campagnes marketing d’un autre âge qui font croire que, parce qu’on le vaut bien, nous allons tous être ces visages lissés, retouchés à l’extrême via Photoshop, de mannequins qui, eux non plus, n’ont pas d’âge…
L’homme d’aujourd’hui a besoin de sens, dans les produits qu’il consomme comme dans les combats qu’il mène au quotidien.
En revanche, contrairement aux femmes qui, elles, ont déjà acquis une vraie maturité sur le bio, les hommes sont encore très peu informés des avantages structurants d’acheter des produits cosmétiques bio.
Un des objectifs de 66°30 est donc de contribuer à mieux faire comprendre les enjeux d’utiliser des produits cosmétiques bio, utilisant des ingrédients et des technologies innovantes qui respectent la nature, notre environnement et… notre peau !
Depuis la création de la marque 66°30, avez-vous remarqué une évolution sur ce point de la part de la presse, des distributeurs, des hommes en général ?
Oui, le changement est très visible et, surtout, beaucoup plus rapide que nous l’avions imaginé.
Nous passons beaucoup de temps dans les points de vente et nous voyons bien que les hommes sont de plus en plus réceptifs à ces questions de « précaution », de « respect » d’eux-mêmes, de leur environnement et de l’environnement en général.
Dès lors que l’efficacité du produit n’est pas en cause, nous avons un taux d’adhésion impressionnant des personnes qui découvrent la puissance et les bienfaits de dizaines de plantes telles que nous les retrouvons dans chacun des produits de la gamme 66°30.
Pour vous-même, quel a été le déclic qui vous a fait créer 66°30 et vous lancer dans le bio ?
Après avoir passé plus de 20 ans au sein de directions marketing et commerciales de grands groupes français internationaux, j’ai eu le besoin urgent de contribuer à la construction d’un monde différent, centré sur la qualité et sur « l’équité » des échanges commerciaux, sur la confiance et la transparence entre une marque, un produit et le consommateur, sur le respect des fournisseurs, des prestataires, des personnes qui œuvrent autour du projet et des consommateurs…
En ce sens, le bio et les produits cosmétiques étaient une évidence.
Quant à pourquoi une marque pour homme, tout simplement puisque, comme vous l’avez souligné au début, il n’existait pas de produits sur le marché qui correspondaient vraiment à mes besoins de cadre, quadra, urbain, en quête de produits simples, efficaces et de qualité…
Difficile de répondre à cette question car notre gamme est courte et que chaque produit est à la fois complet et « multiple ».
Notre bestseller est le Cycle Précision, un Contour des Yeux exceptionnel, tant d’un point de vue texture (il pénètre très rapidement, ne laisse aucune trace…) qu’en termes d’efficacité anti-rides, anti-cernes, et anti-poches. Il est en outre très décongestionnant, ce qui procure un vrai plaisir le matin et qui le rend vite addictif…
Quand on est un homme créateur d’une marque de soins bio pour homme, ça doit être tentant de se constituer sa trousse de toilette idéale… Est-ce que ça a été votre démarche ? Quel est votre soin préféré ?
En effet, la gamme courte de cinq soins 66°30 est un peu un condensé de tout ce dont nous, hommes, avons besoin, sans pour autant se retrouver face à des dizaines de produits dans son placard de salle de bains.
Mon produit favori est le Cycle Nuit qui, contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom, est un soin hydratant et régénérant exceptionnel. Personnellement, je le mets chaque matin car il a une efficacité exceptionnelle contre les rides tout en étant très matifiant, non gras et avec, en plus, un petit effet « repulpant » très agréable à sentir toute la journée.
Entre 66°30 et Didier Arthaud c’est donc une histoire d’amour au quotidien ! Avez-vous tout de même des infidélités à nous avouer ?
Infidélité par rapport aux produits existants de la marque non ! Je n’ai rien trouvé de mieux depuis que j’ai les produits tels que je les souhaitais lors du long travail de création et de développement des formules. Je suis un homme plus que fidèle ! En tout.
En revanche, peut-on parler d’infidélité par rapport aux produits 66°30 qui n’existent pas (encore) ?
Actuellement je me tourne vers d’autres marques que 66°30 pour ma mousse à raser, mon déodorant, mon nettoyant visage, mon scrub et mon shampooing.
Mais j’ai bien l’intention que ça dure le moins longtemps possible car, là encore, je ne parviens pas à trouver par exemple une mousse à raser ou un déodorant bio qui soient à la hauteur de mes attentes… ;)
Le fait que 66°30 ne propose pas certains produits est en effet une bonne raison. Mais si je comprends bien la gamme 66°30 va bientôt s’enrichir, pouvez-vous nous en dire davantage ?
Et bien oui, car, depuis plus d’un an, nous travaillons au développement de trois nouveaux produits qui sont sur le point de sortir et qu’Ecocentric aura le privilège d’une avant première :
- Un scrub + masque 3-en1 qui purifie la peau en profondeur et donne une sensation de « peau neuve » assez incroyable
- Un nettoyant visage quotidien ultra-doux et régulateur de sébum, sans allergènes
- Un gel douche Corps & Cheveux ultra-rinçable, sans allergènes, et aux agentes nettoyants 100% végétaux…
Enfin, ma classique dernière question: si vous deviez définir ce qu’être « ecocentric » signifie pour vous ?
Pour moi, ecocentric est l’opposé d’égocentrique.
Ce n’est pas être centré sur soi et tout ramener à soi mais, au contraire, partir de soi, de son équilibre personnel pour, progressivement, s’ouvrir aux différents cercles de notre environnement, le cercle intime, le cercle familial, amical, professionnel, social…
Ainsi, ecocentric me parle de rayonnement de soi vers les autres avec, bien-sûr, un respect inscrit dans ses gènes de notre environnement, une démarche écologique qui place l’homme au centre de ses préoccupations…
En fait, ce terme met en un seul mot beaucoup de ma démarche personnelle et de celle de 66°30. Je suis donc très fier que 66°30 soit désormais une marque « ecocentric »…
Merci beaucoup à Didier Arthaud pour son accueil, son récit de l'aventure 66°30 et son point de vue d'expert passionnant sur la cosmétique bio pour homme.
Je suis ravi que 66°30 se considère comme une marque ecocentric, et ce qui est sûr c'est qu'ecocentric en penche pour 66°30 !
Pour en savoir plus : http://www.66-30.com
Acheter la cosmétique bio pour homme 66°30 en ligne sur www.ecocentric.fr
22 septembre 2010
Nickel bio : la déception !
Le titre de ce post est sans appel mais est la sincère expression de ma déception concernant la nouvelle gamme de cosmétique bio lancée par Nickel en cette rentrée 2010. Je m’en explique :
Avant toute chose je précise bien que je n’ai aucunement testé les produits en question et je ne mets donc aucunement en doute leur qualité ou leur efficacité.
Tout commence en juillet avec un excellent (comme toujours) article de Planète Beauté, à découvrir ICI, qui annonçait la prochaine sortie d’une gamme bio par Nickel.
Nickel est cette marque de soins pour homme qui a toujours su surprendre, plaire et créer l’évènement autour de produits originaux, au packaging moderne et terriblement masculin : Poignées d’amour, Lendemain de fête, Bonne gueule, Attention les yeux, Le grand bluff… De l’humour, des soins adaptés aux hommes, un marketing léché, bref le cocktail idéal pour un succès assuré. J’avais donc terriblement hâte de découvrir ces fameux soins bio pour hommes nouvelle génération !
Or nous voici enfin en septembre et je dois bien avouer que la gamme Nickel bio me laisse totalement indifférent, et donc naturellement, je suis terriblement déçu !
Première mauvaise surprise : la structure de la gamme Nickel bio. Elle n’est en effet constituée que de 3 soins ! Un hydratant, un exfoliant et un soin contour des yeux… c’est un peu court non ? De la part d’une marque spécialisée dans la cosmétique pour homme, laisser de côté le rasage, le bon vieux gel nettoyant et toute notion de soin anti-âge, ça ne fait pas très sérieux. Pire : ça donne l’impression qu’ils n’ont pas su le faire en bio!
A qui la faute ? Certainement à cette volonté étrange de créer une gamme mixte. Idée saugrenue dictée par la peur que Nickel bio ne rencontre pas son public chez la gente masculine encore peu sensibilisée au bio ? Et pourtant je ne vois pas quelle femme se laissera séduire par ces produits de beauté dénués de tout glam’ , créés par une marque à l’image 100% masculine et qui, à n’en pas douter, trouvera sa place dans le rayon homme de Séphora & co.
Côté look, difficile de faire plus cliché ! Le vert acide qui a été choisi cumule les mauvais points : le vert pour une gamme bio est pour moi synonyme de 0 originalité, et l’acidité jaunâtre, qui se voudrait moderne, est vraiment agressive visuellement et rappelle la gamme Patyka Family au positionnement mass market. Je n’ajouterai aucun commentaire au sujet du dessin d’herbe décorant le tube d’exfoliant…
Le nom Nickel bio n’a pas dû faire l’objet d’un brainstorming incroyable non plus. J’aime beaucoup plus « Green Boost » qui aurait pu merveilleusement remplacer « bio » ici. La surprise ne viendra pas non plus des actifs stars de la gamme de soins bio Nickel que sont le lin, le bambou et l'aloe vera. Ils ont certes fait leur preuve mais sont loin d’apporter la touche de nouveauté qu’on pouvait espérer.
Enfin on peut se demander si la démarche n'est pas 100% mercantile dans la mesure où seule la formule est bio (sans zèle car le pourcentage d'ingrédients bio reste inférieur à 30%...). En effet, côté packaging la marque met en avant l'absence de bouchon sur les doseurs ou d'étuis pour le tube (on reconnaît d'ailleurs le tube classique de la marque: même matière ? recyclable ?). Ça me semble léger.
Enfin on peut se demander si la démarche n'est pas 100% mercantile dans la mesure où seule la formule est bio (sans zèle car le pourcentage d'ingrédients bio reste inférieur à 30%...). En effet, côté packaging la marque met en avant l'absence de bouchon sur les doseurs ou d'étuis pour le tube (on reconnaît d'ailleurs le tube classique de la marque: même matière ? recyclable ?). Ça me semble léger.
En résumé, la cosmétique bio de Nickel est pour moi un extra-terrestre au positionnement bancal et flou : une gamme non construite, pas masculine et absolument pas féminine, sans innovation ou modernité, limite cliché… Bref Nickel bio c’est certes bio mais vraiment pas Nickel à mon goût !
Car pour moi la cosmétique bio par Nickel c’était une gamme capable de rivaliser avec les soins bio pour homme Zvonko ou la marque de cosmétique bio pour homme 66°30. C’était de la modernité, de l’humour, une masculinité assumée… Bref c’était les valeurs de la marque Nickel associées au respect de l’environnement et de ma santé.
Ma déception est sans aucun doute inversement proportionnelle à la forte désirabilité de cette marque que j’étais content de voir se lancer dans le bio. Par curiosité, j’irai certainement tester les produits lors de la vente privée organisée en décembre dans leur institut (pratique, j’habite juste à côté) mais Nickel bio reste pour moi un rendez-vous manqué !
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